Que 2013 soit parsemée de bonheurs, saupoudrée de douceur, brodée de créativité pour vos familles et vous-même.
N'oubliez pas le petit jeu et laissez-moi vos messages qui me font toujours grand plaisir.
Amicalement
Delphine
Je ne sais pas si le spectacle est semblable à l'arbre de Noël des CE mais nous avons trouvé les numéros de qualité très inégale.
Les fauves de Frédéric Edelstein n'ont pas pu exécuter tous leurs tours à cause des chaleurs des femelles, de nombreux acrobates, fil de ferriste, trapézistes...ont du recommencer leurs sauts ratés la première fois, voire la seconde et abandonner... Les clowns pourtant réputés de la famille Cardinali étaient très décevants.
D'un autre côté, avec 3 représentations par jour, je comprends que les artistes soient fatigués ! Nous sommes bien loin de la qualité de spectacle que nous sommes en droit d'attendre ou de celle du cirque d'hiver par exemple.
Heureusement que les illusions de Sophie Edelstein, Los Diablitos (bascule et barre Russe) et la troupe de contorsionnistes etiopiennes les Queen Sheba Girls relèvent le niveau.
Les enfants se sont malgré tout régalés.
Beau coffret "Les mercredis à 4 mains" des Éditions Atlas Jeunesse, comportant une très belle histoire intitulée "La mélodie de Noël" ainsi qu'un livre et la plupart du matériel
nécessaire pour réaliser le mobile de Monsieur Gaston, les ballotins de Madame Chabot, les pochoirs de Madame Simone afin de réaliser une belle guirlande et la recette des truffes de
Violette...
Pour réaliser le mobile, il suffit de savoir faire des noeuds... mais on a peut-être coupé des fils un peu longs...
Heureusement qu'on a une mezzanine et une belle hauteur sous plafond car les deux niveaux du mobile sont impressionnants !
Voici l'exposition dont je rêvais depuis longtemps. Forcement ! Imaginez, des vitrines avec des tenues féminines somptueuses (c'est moins spectaculaire pour les hommes...), mises en
relation avec des gravures de mode, des citations d'écrivains et lorsque c'est possible, les tableaux dans lesquels ces robes étaient portées.
C'est très émouvant d'imaginer les femmes qui portaient ces chaussures en soie, ces robes, de voir apparaître leurs silhouettes, d'inventer leurs vies, les occasions pour lesquelles elles ont enfilé ces robes magnifiques (une robe du soir n'était portée qu'une seule fois), comme par exemple cette robe d'été portée par Madame Bartholomé en 1880 et immortalisée dans un splendide portrait réalisé par son époux, qui abandonna la peinture le jour du décès de sa femme...pour se tourner vers la sculpture.
Nous rentrons dans l'intimité de cette bourgeoisie en parcourant les salles avec des sous-vêtements, des scènes d'intérieur, des portraits de famille, écoutons un concert de musique, sommes invités dans une salle de bal avec ses chaises attribuées, pour terminer avec les scènes de plein air, magnifiquement mises en valeur dans une grande salle du Musée D'Orsay où pousse une moquette-pelouse verte et chantent les oiseaux.
Les demoiselles des bords de Seine de Courbet, Le déjeuner sur l'herbe et les femmes au jardin de Monet (ci-contre) prennent alors vie.
Bonjour à tous,
Aujourd'hui marque le début d'un nouveau petit jeu sur mon blog, avec encore une fois, un cadeau confectionné par mes soins à gagner.
J'avais prévu le top départ depuis longtemps mais mon voyage aux Emirats à un peu chamboulé mon calendrier !
Je vais donc prolonger la date de clôture... Vous avez jusqu'au dimanche 06 janvier, minuit pour me raconter un souvenir de Noël, une anecdote... (l'épisode peut être drôle, émouvant, ancien ou récent...) ou me présenter vos (bons) voeux sur mon blog.
Des petites mains innocentes se feront un plaisir de tirer au sort celui ou celle qui déballera (encore) un cadeau !
Passez de bonnes fêtes de Noël
Delphine
Quartiers commerçants plein de vie, on y trouve les petites rues étroites et encombrées, les souks les plus authentiques : or, épices, poissons, artisanat, parfums, étoffes...
C'est là que bat le pouls de la ville, que vivent, vendent et achètent les habitants émigrés, indiens, pakistanais, africains, asiatiques, etc, car les Emirati ne représentent que 10% de la population.
Très dépaysante, la visite de ces quartiers animés permet d'acheter des souvenirs (bien que très peu soient Made in Emirates), de visiter l'Heritage Village pour admirer le traditionnel
système des tours à vent servant à rafraîchir les habitations avant l'invention de la climatisation, tout savoir sur les dromadaires, les chevaux et la civilisation arabe : tentes
bédouines, armes, cuisine, artisanat...
L'expérience est prolongée par la traversée de la Creek en bateau-taxi, au milieu des vieux boutres en bois, chargés de marchandises en provenance des 4 coins du monde.
Sur l'autre rive, on ne peut pas résister à l'envie de sentir tous les épices, d'en ramener pour réveiller nos papilles et prolonger l'exotisme des vacances.
Pour tous les achats, il faut prendre le temps de vérifier la qualité du produit et ne pas hésiter à marchander, ça fait partie du folklore et les prix sont fixés
en conséquent...
Nous aurions bien fait goûter ces glaces au lait de dromadaire à notre petit coquin allergique au lait de vache mais il était resté en Île de France...
Nous avons terminé la visite de ce quartier par le Dubai Museum à la muséographie moderne , vivante et très intéressante.
Situé dans un ancien bâtiment en terre qui protégeait la ville des envahisseurs en 1787, le fort Al Fahidi, il permet de mesurer la rapidité avec laquelle le pays s'est développé et
modernisé au cours des dernières quarante années. On y découvre les coutumes d'hier et d'aujourd'hui, la vie des bédouins, les dhow (ou boutres) en bois et la navigation, la vie nocturne dans le
désert, les métiers traditionnels dans une reconstitution de l'ancien souck de Dubaï, les animaux, les étoiles, la pêche perlière, la découverte du pétrole et l'urbanisation galopante des
villes.
Tout est fait également pour faire découvrir le patrimoine archéologique de ce pays que l'on pense souvent jeune. En réalité c'est la réunion des émirats qui vient tout juste de fêter son 41 anniversaire. Des vestiges de l'âge du bronze, des tombes de 3000 av.J.C. notamment, sont présentés et valorisés.
On sort par 
une boutique très bien achalandée et décorée par de nombreuses guirlandes et pendentifs à l'effigie du Sheikh. Si on ajoute toutes celles qui ornent les bâtiments officiels, les voitures, les administrations, les boutiques et les panneaux en bordure de route, ça nous rappelle (désagréablement) Cuba !
Si le Burj Al Arabe s'est auto-adjugé ses 7 étoiles, l'Emirates Palace d'Abü Dhabï ouvert en 2005 se proclame lui "palace", avec un mobilier et un service dignes d'un palais
royal.
L'entrée triomphale étant réservée à la famille royale, nous nous contentons d'entrer modestement dans l'édifice aux magnifiques jardins qui abrite 302 chambres de luxe et 92 suites. Au cinquième étage se trouvent les suites présidentielles alors que le huitième est réservé aux émirs du golfe.
Le hall de réception est impressionnant, la coupole du grand atrium également, la plus grande des 114 de cet immense bâtiment, décorée de mosaïques de verre doré et
argenté.
Nous venons juste boire un verre et hésitons entre le bar intérieur, son or, ses lustres en cristal Swarovski, son pianiste et ses palmiers dattiers pétrifiés (l'hôtel en compte 800) ou celui de la plage en sable blanc importé d'Algérie (plus doux que le local) et ses petites lanternes en fer forgé.
Tout en réfléchissant, nous partons explorer le rez de chaussée à la recherche de l'exposition présentant les futurs musées du Louvre et du Guggenheim prévus sur l'île voisine. Le premier est séduisant, un immense demi-cercle blanc qui se détache sur la mer, percé de nombreuses et minuscules ouvertures orientalisantes, recouvrant plusieurs petits bâtiments alors que le second est dans la veine de celui de Bilbao, constitué de formes géométriques imbriquées. Mais il va falloir patienter encore, les ouvertures sont prévues respectivement en 2015 et 2016.
Nous jetons notre dévolu sur la plage, plus intime (1300m) et moins guindée, pour savourer à la lueur d'une bougie un cocktail (même si l'alcool est interdit dans le pays, on peut en consommer dans les hôtels), dans les effluves fruitées de chicha, confortablement installés dans des canapés extérieurs, face à la mer, avec vue sur les buildings illuminés de la corniche (je fais abstraction des grues !).
Après moultes hésitations (a-t-on le droit ou pas ?) ne n'ai pas résisté au plaisir de sortir des caillebotis pour fouler le sable fin ratissé et vous ramener cette
petite photo !
Ayant déjà admiré les magnifiques fontaines de l'hôtel Bellagio à Las Vegas il y a 3 ans, nous attendions avec impatience celles-ci, qualifiées de plus spectaculaires au monde.
Il est vrai qu'ici nous avons en toile de fond la plus haute tour du monde...et que les touristes Russes remplacent le bruit des voitures sur le Strip.
A la nuit tombée, toutes les demies heures, a lieu un son et lumière avec des jets d'eau montant à 150 mètres de haut, magnifié par 6 000 lumières et
projecteurs.
Le premier que nous voyons a pour fond sonore un morceau "éléctro-oriental" qui ne m'émeut pas vraiment.
Le second est une chanson d'amour italienne, et là, je tombe sous le charme...
Les jets dansent en rythme, accélèrent, se croisent, ralentissent, tourbillonnent, montent en puissance, décrivent des courbes, accroissent l'intensité de la musique et l'instant devient magique.
Bienvenus dans le plus grand centre commercial du monde : plus de 1200 boutiques et restaurants, 10 000 places de parking, le plus grand souk d'or couvert au monde, un
des plus grands aquariums du monde contenant 33 000 espèces dont des requins tigres des sables, une patinoire olympique, la plus spectaculaire fontaine au monde...
Je ne vais pas vous parler de toutes les boutiques de luxe, de celles des grands couturiers et joailliers dans lesquelles je ne me suis pas aventurée, mais je vais
plutôt commencer par la visite de l'aquarium. C'est un vaste rectangle traversé par un tunnel vitré qui nous donne l'impression d'être sous la mer. 
Frissons garantis lorsque nous
pénétrons à l'intérieur et que de nombreux requins semblent nous attendre, toutes dents dehors (je sais bien qu'ils ne peuvent pas fermer entièrement leurs gueules, mais c'est tout de même très
impressionnant !), juste au dessus de nous.
On peut plonger dans l'aquarium accompagné de professionnels, même aller dans une cage en fer au milieu des requins... 
Nager avec des dauphins
à Cuba oui, mais je ne suis en revanche guère tentée par ce genre d'aventure avec des requins...
Nous continuons notre visite par le zoo sous-marin qui se trouve deux étages plus haut.
On y observe les espèces de poissons plus petites, de 
belles étoiles de mer, des espèces tropicales, des crustacés, des lézards, iguanes, caméléons, araignées, reptiles, insectes, crocodiles, nautilus, 
dans un beau décor
de jungle, avec des ponts suspendus.
Les textes se veulent pédagogiques car ce zoo est axé sur The Ocean School education programme.
On y trouve également plusieurs espèces de pingouins, dans un décor glaciaire cette fois, bien au frais à 4° alors qu'il en fait 36 dehors...et c'est l'hiver !
C'est toute la complexité de ce petit pays qui construit des immeubles grands à l'européenne, avec d'immenses surfaces vitrées alors qu'on a pas du tout le même climat. Ce sont les champions de
la consommation énergétique par habitant...et ils coupents les tapis roulants des grands centres commerciaux aux heures les plus chaudes par soucis d'économie d'énergie...(ce sont les panneaux
qui le disent) 
A part ça, les clim tournent à fond dans les bus, voitures, métros, habitations, magasins et zoos ! 
Grâce à un collègue expatrié nous avons eu la chance de partir bivouaquer avec un groupe d'amis dans le désert de Liwa, l'un des plus beaux endroits des Emirats.
Des dunes de sable rouge à perte de vue, sans aucune végétation et de belles sensations, des frayeurs également pour arriver à cet endroit après moult ensablages et
"plantages" de 4x4.
Heureusement que nous avons de gros jerricanes d'eau car la chaleur est accablante et l'ascension des dunes se révèle vite épuisante. Mais nous voulons atteindre le
point culminant rapidement pour assister au coucher du soleil.
..
...et savourer ce moment magique dont nous rêvons depuis plusieurs années. Nous en oublions presque de surveiller le sable dans lequel se terrent les scorpions...
Bon, devant la b
eauté de ce paysage nous avons oublié que lorsque le soleil se couche...il fait nuit ! Nous avons donc du regagner notre
campement à l'aveuglette, avec chutes dans les dunes garanties ! Heureusement que les voix des copains qui préparent une fête d'anniversaire nous guident !
Le feu de camp crépite et la fête commence !
J'avoue avoir eu du mal à trouver le sommeil, entre la clarté de la lune, les étoiles filantes, les bruits du désert et la présence des camels spiders, ces énormes araignées qui pondent leurs oeufs dans la toison des dromadaires, sucent et vident un énorme grillon en 5 minutes. La preuve en image : 5 minutes de plus et il ne reste plus rien du malheureux insecte...
Ici c'est une pe
tite capturée dans une boite afin qu'elle ne nous embête pas la nuit car on en avait assez de la trouver sur nous... Psychose dans la nuit...
Mais où sont ses parents !?!
Dans les longs cheveux noirs d'une copine mais on a pas réussit à les capturer car ils se sont vite cachés dans le sable !
Inutile de préciser que j'ai gardé mes chaussures tout le week-end et pas fermé l'oeil de la nuit !
