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  • : mon-eldorado-ephemair
  • : Ce blog présente mes principales créations en couture, décoration intérieure, jardinage, cuisine facile et relooking de meubles, ainsi que des idées de sorties culturelles.
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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 06:47
Les Coupoles des grands magasins parisiens

Pour une fois, grand magasin ne rime pas avec grandes dépenses.

Nous nous sommes en effet replongées avec délice dans le faste et l'ambiance 1900.

Débutons avec la magnifique coupole du Printemps. Classée, elle domine et illumine délicatement la brasserie dans des teintes de bleus et jaune.

Les Coupoles des grands magasins parisiens
Les Coupoles des grands magasins parisiens

Puis, continuons avec sa voisine, la somptueuse, l'étincelante voûte des Galeries Lafayettes.

On a fait appel à des artistes majeurs de l’École de Nancy pour la décoration de ce monument inscrit dans le Paris Art Nouveau.

La rampe de l’escalier monumental, inspiré de l’Opéra de Paris, est signée Louis Majorelle, à qui l’on doit également les ferronneries des balcons.

La coupole, culminant à 43 mètres de hauteur, devient le symbole des Galeries Lafayette. Le maître-verrier Jacques Gruber conçoit les vitraux dans un style néo-byzantin.

Elle sublime les étages bien achalandés, leur offre la lumière du jour et donne au magasin des airs de théâtre. Peu de changements finalement... Si certains viennent pour acheter, d'autres se montrent où assistent au spectacle...

Les Coupoles des grands magasins parisiens
Les Coupoles des grands magasins parisiens

En prime, le toit terrasse offre une vue magnifique sur Paris.

On y croise d'autres vieilles dames art nouveau toujours superbes : la tour Eiffel et la voûte du grand palais mais également l'opéra Garnier et le Sacré-Coeur.

Les Coupoles des grands magasins parisiens
Les Coupoles des grands magasins parisiens
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2 novembre 2013 6 02 /11 /novembre /2013 08:25

Plutôt que de me lamenter devant mes copies à corriger, j'ai décidé de partager quelques perles avec vous.

Voici les premières, relevées lors d'un contrôle d'éducation civique sur le droit de vote et le fameux isoloir !

Droit de vote...
Droit de vote...

En résumé, la carte électorale sert à être tamponnée une fois que l'on sort de la cabine. Je ne sais pas si l'échelle montera...mais la note non !

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 04:26
Tarte chocolat/carambar

Article plus que gourmand aujourd'hui sur un dessert qui a séduit mes invités...

Je cite les plus jeunes me complimentant à leur façon :

- "C'est une véritable tuerie !".

Pour arriver à ce résultat, il faut une pâte brisée, 1 petit pot de crème fraîche, une tablette de chocolat et 20 carambars traditionnels au caramel.

Commencez par étaler votre pâte dans un moule à tarte et faites-là cuire 10 minutes au four. Placez des haricots au fond pour ne pas qu'elle gonfle.

Dans une casserole, faites fondre à feu doux les carambars dans la crème fraîche.

Hors du feu, ajoutez le chocolat coupé en morceaux et remuez jusqu'à ce qu'il soit totalement fondu.

Il ne reste plus qu'à verser ce mélange sur la pâte cuite et à attendre que ça refroidisse.

La prochaine fois, j'ajouterai aussi des amandes effilées dessus, tant pis pour les calories !

Tarte chocolat/carambar
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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 02:14
Aubergine Cléopâtre

Nous nous sommes un peu amusés avant de croquer notre aubergine...

Cyrano s'est ainsi rapidement transformé en... Cléopâtre !

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 01:39
Aubergine Cyrano

Surprise !

Cyrano de Bergerac s'est invité chez nous à midi...

Les légumes, c'est meilleur en s'amusant !

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 01:39
Sorcière à suspendre

Halloween approchant à grands pas, nous avons confectionné une petite sorcière sur son balai magique.

Si vous voulez faire de même, c'est assez simple, il vous faut :

Un carré de tissu blanc (environ 15 cm x15 cm)

1 boule de coton

Quelques brins de raphia

Un petit sac poubelle noir

De la laine de couleur

Du fil

Une petite branche

Un feutre noir

Pour faire la tête, recouvrez la boule de coton avec le tissu blanc et serrez au niveau du cou avec un brin de raphia. Tracez les traits terrifiants du visage avec un feutre noir.

Découpez un carré dans le sac poubelle et pliez-le en deux. Insérez au milieu un brin de raphia et placez-le autour du cou pour faire la cape.

Collez de la laine sur le dessus de la tête en guise de cheveux.

Accrochez un petit bouquet de raphia sur la branche puis asseyez votre sorcière sur son balai avec une bonne dose de colle.

Resserrez le tissu de chaque côté à l'aide d'un petit morceau de fil afin de confectionner des mains.

Vous pouvez ajouter un chapeau pointu en papier.

Cousez un fil au sommet de la tête afin de pouvoir la suspendre.

Joyeux Halloween !

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 08:17
Bouquet de saison
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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 08:24
Au pays de Colette

Je vous propose aujourd'hui une plongée dans l'univers de Colette en Puisaye-Forterre car c'est pays natal de l'écrivain qui y situe notamment Claudine à l'école.

Nous arpentons les bois mystérieux, les haies et les étangs sur ses pas, attentifs à l'atmosphère particulière qui se dégage de ces paysages.

A la découverte des odeurs, des couleurs, des sensations et des impressions qu'elle rendaient si vivantes dans ses ouvrages, nous croisons végétaux, oiseaux, champignons et petites bêtes...

Au pays de ColetteAu pays de Colette
Au pays de ColetteAu pays de Colette

(...) J'appartiens à un pays que j'ai quitté. Tu ne peux empêcher qu'à cette heure s'y épanouisse au soleil toute une chevelure embaumée de forêts. Rien ne peut empêcher qu'à cette heure l'herbe profonde y noie le pied des arbres, d'un vert délicieux et apaisant dont mon âme a soif... Viens, toi qui l'ignores, viens que je te dise tout bas : le parfum des bois de mon pays égale la fraise et la rose ! Tu jurerais, quand les taillis de ronces y sont en fleurs qu'un fruit mûrit on ne sait où - là-bas, ici, tout près - un fruit insaisissable qu'on aspire en ouvrant les narines. Tu jurerais, quand l'automne pénètre et meurtrit les feuillages tombés, qu'une pomme trop mûre vient de choir, et tu la cherches et tu la flaires, ici, là-bas, tout près... Et si tu passais, en juin, entre les prairies fauchées, à l'heure où la lune ruisselle sur les meules rondes qui sont les dunes de mon pays, tu sentirais, à leur parfum, s'ouvrir ton coeur. Tu fermerais les yeux, avec cette fierté grave dont tu voiles ta volupté, et tu laisserais tomber ta tête, avec un muet soupir... Et si tu arrivais, un jour d'été, dans mon pays, au fond d'un jardin que je connais, un jardin noir de verdure et sans fleurs, si tu regardais bleuir, au lointain, une montagne ronde où les cailloux, les papillons et les chardons se teignent du même azur mauve et poussiéreux, tu m'oublierais, et tu t'assoirais là, pour n'en plus bouger jusqu'au terme de ta vie (...).

Colette : extrait des Vrilles de la Vigne (jour gris)

Au pays de ColetteAu pays de Colette
Au pays de ColetteAu pays de Colette
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20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 05:39
Le château de Guédelon

Depuis le temps que nous projetions cette visite du chantier d'archéologie expérimentale, c'est chose faite.

Construire pour comprendre : le programme est séduisant, surtout pour les esprits peu scientifiques comme le mien qui détestent la théorie.

Il pleut depuis 3 jours, le chantier est boueux à souhait, les bottes des enfants restent plantées dans la glaise rouge pour leur plus grand plaisir, les deux plus petits sont tombés à plat ventre dans la boue en arrivant... Toutes les conditions sont requises pour une immersion dans le Moyen-âge !

Le temps semble s'être arrêté dans cette forêt où retentissent des bruits oubliés : les coups sur l'enclume du forgeron, les ciseaux des tailleurs de pierres, les haches des bûcherons et des charpentiers, les caquètements des poules et des oies, les grincements des roues de la charrette tirée par le cheval, le chant du coq, les grognements des cochons...

Le château de Guédelon
Le château de GuédelonLe château de Guédelon

Le charme opère car les ouvriers et artisans sont à portée de main, disponibles, souriants, illustrant leurs propos par une démonstration immédiate. On apprend dans la bonne humeur et l'esprit grivois de l'époque n’est pas loin !

La corde à 13 nœuds n'a plus de secret pour nous, de sa fabrication à son utilisation, ni la fabrication des tuiles et carreaux de pavement.

La maison des couleurs nous offre sa palette de 9 pigments servant à peindre les salles du château, dont l'ocre et l'hématite et de végétaux colorant les tissus.

Le château de GuédelonLe château de Guédelon
Le château de Guédelon

Les charretiers et leurs chevaux assurent les transports de matériaux sur le chantier. Calmes et bien dressés, obéissants à la voix, ils exécutent des manœuvres très précises. Pierres et sable sont ainsi hissés sous nos yeux au sommet de la tour maîtresse grâce aux cages à écureuil.

Il faut bien sûr partir à l'assaut du logis et de sa tour maîtresse immédiatement afin de se rapprocher de ces grues du XIIIè siècle !

Les enfants se régalent dans les escaliers étroits et sombres, découvrent les latrines avec beaucoup d’excitation et partent à l'assaut du château.

Le château de GuédelonLe château de Guédelon
Le château de Guédelon

Bien que le temps semble arrêté à Guédelon, trois heures se sont écoulées depuis notre arrivée. Les enfants ne veulent pas partir mais il faut rentrer. Nous allons dire au revoir aux vaches, cochons, moutons, chevaux, poules et oies et leur promettons de revenir l'année prochaine...

Le château de Guédelon
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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 01:03
Le château de Saint-Fargeau : 10 siècles d'histoire

Profitant de notre séjour en Bourgogne, nous visitons de fond en comble ce château riche en histoire : 10 siècles défilent sous nos yeux.

Du rendez-vous de chasse fortifié au château actuel, les différents propriétaires illustres ont façonnés le château à la forme pentagonale, flanqué de six grosses tours.

En 1652, Anne-Marie Louise d'Orléans, la Grande Mademoiselle cousine germaine de Louis XIV, condamnée à cinq ans d'exil à la suite des évènements de la Fronde s'installe à Saint-Fargeau. Elle fait intervenir l'architecte Le Vau sur les façades intérieures du château, lui permettent de concevoir un des plus beaux exemples de classicisme français.

Une visite guidée de 30 minutes permet de pénétrer dans ses appartements emplis de portaits et de souvenirs.

Le château de Saint-Fargeau : 10 siècles d'histoire

Au XVIII siècle, la famille Lepeletier acquiert le château. Des mannequins (qui ont fait peur aux enfants) retracent au rez-de-chaussée l'histoire de Louis Michel Lepeletier, conventionnel célèbre qui vota la mort de Louis XVI et mourut assassiné à Paris, avant le roi... Des mannequins (qui ont fait peur aux enfants) retracent cet épisode au rez-de-chaussée. Le tableau du peintre Jacques-Louis David représentant son masque mortuaire, comme celui de Marat, serait caché dans le château.

Nous le cherchons en vain, comme beaucoup de monde avant nous !

Le château de Saint-Fargeau : 10 siècles d'histoire
Le château de Saint-Fargeau : 10 siècles d'histoire
Le château de Saint-Fargeau : 10 siècles d'histoire

Les enfants frissonnent dans les souterrains non éclairés et hurlent lorsqu'ils découvrent les squelettes de deux corbeaux accrochés au dessus de la porte ! Ils explorent avec délice les combles et les charpentes du château, imaginant des trésors cachés, croisant des fantômes et des chauves-souris...

Impressionnés par les nombreux trophées de cerfs, biches et sangliers accrochés aux murs, ils n'osent plus rien dire en découvrant les pieds de loups mais n'ont plus très envie de partir explorer l'immense parc à l'anglaise ! Ils sont persuadés que les armures bougent et sortent avec soulagement du bâtiment.

Que d'émotions !

Nous partons découvrir les écuries et les vieilles locomotives entreposées dans le parc.

Le château de Saint-Fargeau : 10 siècles d'histoire

Le Château de Saint Fargeau est également le "personnage" central du roman de Jean d'Ormesson Au plaisir de Dieu dans lequel je viens de me plonger.

"Le passé était une grande forêt très belle où se croisaient à perte de vue les rameaux de ces arbres qui descendaient jusqu'à nous." p14

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